Armés de leur sonomètre, les Veilleurs de Son traquent les environnements sonores bons pour nos oreilles. Mais à c’est quoi un environnement sonore « bon pour nos oreilles » ? L’intensité d’un son s’exprime en décibels. Elle varie de 0 à 130 décibels. Selon l’échelle du bruit, il est facile de se rendre compte à quel moment il y a danger pour vos oreilles. Quels sont les différents niveaux de bruit ? A partir de quel niveau vous prenez des risques pour vos oreilles ? Toutes les réponses dans cet article.

0 dB : le seuil de référence
Le seuil de 0 db représente le seuil dit d’audibilité. Autrement dit, c’est le niveau de son minimal perçu par l’oreille humaine.
Entre 0 et 30 dB, tendez l’oreille
Les sons entre ces deux intensités correspondent à la voix chuchotée, à l’ambiance feutrée d’un studio d’enregistrement ou le calme du désert sans vent.
C’est calme, très calme.

Les bruits de la vie courante : à partir de 30 dB
A partir de 30 dB, l’ambiance est celle de la vie quotidienne, au calme : celle de la maison quand vous vous trouvez seul(e) ou le soir, quand tout le monde est couché. Ou encore l’intensité d’une brise légère pendant une balade en campagne.
En quelque sorte c’est le niveau sonore propice à la sérénité, la méditation.

40 à 50 db : on se réveille
Si l’environnement sonore reste supportable, l’intensité correspond aux bruits ambiants dans les grands magasins ou encore le bruit de fonctionnement d’un lave-vaisselle ou d’un lave-linge.
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, quand le niveau sonore en journée atteint 50 dB et 40 dB la nuit, elle considère que cela peut entraîner des nuisances sur la santé : trouble du sommeil gêne, risques cardio-vasculaires, difficultés de concentration et troubles dans l’apprentissage.

60 dB : l’intensité d’une conversation normale
A 60 dB, on évolue dans un environnement supportable. Il s’agit du niveau d’intensité d’une conversation normale, d’une fenêtre donnant sur la rue.
De 65 à 80 dB : l’ambiance devient pénible
Le bruit de moteur de la voiture, la circulation automobile, les klaxons, l’aspirateur, … Les décibels montent et la gêne aussi.

80 dB : le seuil de risque pour votre capital auditif
80 dB : c’est la valeur fixée pour réglementer le bruit au travail. Si l’environnement sonore dépasse ce seuil, l’employeur est tenu de remplir certaines obligations : informations sur les risques auditifs, contrôle de l’audition, mise à disposition de protection auditives.
S’exposer à ce niveau sonore de 80 dB est risqué pour vos oreilles. Le port de protection auditives est obligatoire si la durée d’exposition est d’au moins 8h.

Entre 90 et 105 dB : de risqué à dangereux
A partir de ce seuil, on entre dans la zone à risques. Ces niveaux d’intensité se retrouvent dans les discothèques, les concerts, les rave party. Mais aussi dans les écouteurs d’un téléphone portable poussé à son maximum.
Entre ces deux valeurs, le niveau sonore devient difficilement supportable et clairement nocif. En vous exposant durablement à ces intensités, vous risquez la perte auditive à moyen ou long terme.
A 105 dB, les dégâts peuvent être immédiats : acouphène, surdité, … Il s’agit de l’intensité d’enceintes poussées à fond dans la voiture.

120 dB : le seuil de douleur
Le décollage d’un avion, le marteau-piqueur, les tirs d’arme à feu ou les explosions de pétard, ces bruits intenses flirtent avec le seuil de douleur. Nos oreilles ont mal. Pourtant elles sont en danger depuis déjà plusieurs décibels.
Plusieurs facteurs doivent être pris en considération pour évaluer les risques. Comme le temps d’exposition aux intensités fortes, les sons brusques ou continus, la sensibilité de chacun aux sons.
Faites le test ! Evaluez le niveau sonore de votre environnement
Et vous ? Qu’en est-il du niveau sonore de votre environnement professionnel, familial, amical ? Evaluez le niveau sonore de votre environnement et partagez nous votre mesure sur les réseaux sociaux.
Rien de plus simple que c’est trois étapes :
- Téléchargez My Profonia
- Lancer l’application
- Cliquer sur Sonomètre
- Faites une capture du son
- Partagez-la sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #veilleursdeson